Et si tu n’avais jamais eu tort ?
Pas même une seule fois.
Si ce n’était pas une question d’avoir fait de « mauvais choix », mais d’avoir grandi dans un cadre qui n’était pas le tien… Un cadre tissé de « faut que », de « je ne peux pas », de « c’est comme ça ». Un cadre si familier qu’il est devenu invisible. Mais ce mois-ci, on a commencé à le voir. À le sentir. À s’en libérer.
Ce mois de juillet a été un mois de rappel. Un mois pour redescendre dans le corps. Pour réapprendre à écouter. Pas les autres. Pas les règles. Pas les « il faudrait ». Mais cette petite voix, tout au fond. Celle qu’on a étouffée. Celle qui n’a jamais cessé de parler.
On a parlé de vide. Ce vide qu’on ressent même quand tout semble coché : carrière, famille, maison, routine. Ce vide n’est pas une erreur. C’est un signal. Un appel à plus grand. À plus vrai. À autre chose. Pas pour faire mieux. Mais pour exister pleinement.
On a parlé de lenteur. De cette cadence naturelle que le monde a oubliée. Tu n’es pas en retard. Tu es en train de revenir à toi. Et ton rythme est sacré. Il n’a pas besoin d’être justifié.
On a parlé de sensibilité. Cette sensibilité qu’on nous a appris à cacher, à contenir, à rationaliser. Alors qu’elle est le chemin le plus direct vers notre puissance. Elle est ta boussole. Ta vérité. Ton feu sacré.
Et ce feu, justement, on a appris à le sentir. Pas celui qui brûle tout sur son passage. Celui qui éclaire doucement de l’intérieur. Qui ne demande pas la permission. Qui ne s’excuse pas d’exister. Qui murmure : je suis là. Je suis prête. Et je vais y aller.
Il y a eu des larmes. Des frissons. Des silences pleins de vérité. Des NON qui font du bien. Des OUI qui résonnent jusque dans les os. Il y a eu des respirations plus profondes. Des matins plus doux. Des soirs plus calmes. Des décisions prises. Ou juste la permission de ne rien décider. D’écouter. D’observer. De ressentir.
Juillet a été un mois de retour au corps. De retour à l’essence. De retour à soi.
Pas pour devenir meilleure.
Mais pour redevenir entière.
Et si c’est là que tu es aujourd’hui — en train d’écouter pour la première fois, en train de ressentir ce que tu avais appris à fuir — sache ceci : tu es exactement là où tu dois être.
Tu n’as rien à prouver.
Tu es déjà assez.