Anciennement, si quelqu’un m’avait demandé si j’avais une belle relation avec mon corps, j’aurais répondu, sans hésitation, “Bien sûr que oui ! “ … j’aime mon corps, donc ça veut dire que j’ai une belle relation avec lui.
Mais la vraie réponse était non, pas vraiment.
Parce qu’on ne peut pas avoir une belle relation avec quelque chose (ou quelqu’un) quand cet amour est conditionnel à un rendement quelconque.
Ni quand on travaille contre son corps au lieu de travailler en équipe avec lui.
Ni quand on prend notre corps pour acquis.
Quand ton corps a faim, est-ce que tu le nourris?
Ou si tu te dis que tu n’as pas le temps, que ça peut attendre et que ce n’est pas important?
Qu’est-ce que tu choisis de manger?
Des aliments nutritifs ou des aliments vides?
Quand ton corps a soif, est-ce que tu bois de l’eau?
Ou si tu te dis que c’est trop compliqué traîner une bouteille d’eau et que tu vas le faire plus tard et donc tu finis par boire 1 seul verre d’eau dans toute ta journée?
Quand ton corps est fatigué, est-ce que tu dors ?
Ou si tu prends 1, 2, 3 … 8 cafés dans une journée pour être capable de fonctionner et pour réussir à faire tout ce que tu veux faire dans la journée?
Quand ton corps est blessé ou malade, est-ce que tu te reposes?
Ou si tu prends plein de médicaments pour ignorer la douleur et continuer à faire mille et une choses, encore et encore et encore, PLUS FORT.
Si tu es une femme et que tu as des règles, est-ce que tu prends le temps de ralentir, de prendre un bain, de prendre soin de toi?
Ou si tu en veux à ton corps de t’empêcher d’être productive/performante comme d’habitude ?et de prendre soin de toi?
Ou si tu en veux à ton corps
C’est tout récemment que j’ai réalisé que finalement, pour la majeure partie de ma vie, j’avais une relation très utilitaire avec mon corps.
Jusqu’à ce que je n’exige plus rien de lui et que je commence à en prendre réellement soin. Que je l’écoute, que je le laisse me guider, et que je travaille avec lui et non contre lui. Qu’est-ce que mon corps a besoin en ce moment ? Le reste peut attendre. Parce qu’on a juste un corps.