Pour la majeure partie de ma vie, je n’arrivais pas à faire confiance aux hommes…
Pour moi, les hommes n’étaient pas stables, pas fiables et risquaient de disparaître.
J’ai perpétué cette histoire en choisissant des partenaires de vie qui n’étaient pas stables, pas fiables et qui disparaissaient…
Jusqu’à ce que je choisisse Alex.
J’ai testé sa stabilité et sa fiabilité de toutes les manières que je pouvais imaginer.
Imaginez un gros arbre.
J’ai frappé dedans. Je l’ai écorché. J’ai coupé des branches. J’ai arraché des feuilles. J’ai grimpé dedans. J’ai sauté dessus. J’ai crié. J’ai pleuré.
J’ai essayé de l’abattre.
Il n’est allé nulle-part.
Il est resté là, solide, enraciné, immuable.
Aujourd’hui je sens que je peux enfin relaxer, au pied de mon arbre.
J’ai trouvé mon arbre.
J’ai trouvé mon homme.
Je t’aime, Alex.
Maintenant, j’ai un réservoir infini d’amour et de tendresse que je peux déverser sur cet arbre, pour le voir s’enraciner, grandir, pousser et devenir encore plus majestueux.
Je peux le nourrir et en prendre soin.
Je n’avais pas ça en moi, avant.
Si tu es en mode survie, tu ne peux pas réellement prendre soin des autres.
Si ton réservoir est vide, il ne peut pas déborder d’amour.
Si tu as peur, tu ne peux pas réellement aimer.
C’est facile de choisir de se promener dans une toute petite forêt remplie de tout petits arbres frêles et de déverser dessus toute ta rage, ta peur, ton incompréhension et tes blessures.
Tu peux les fracasser tous et te raconter l’histoire que tous les arbres sont pareilles, qu’ils ne servent à rien et qu’ils ne changeront jamais.
Ou tu peux choisir de t’arrêter un moment, de te ré-orienter et changer la forêt dans laquelle tu te promènes.