Ma vision de la maternité est qu’avant toute chose, si je veux offrir à mes enfants la meilleure version de moi-même, je dois être reposée et ressourcée, prendre du temps pour moi et demander de l’aide.
Anciennement, cela passait par la communauté, d’où l’expression « ça prend un village pour élever un enfant » .
Aujourd’hui, on peut se recréer un village pour soi-même et pour sa famille basé sur une entraide mutuelle, que ce soit avec des voisins, des amis ou de la famille. Encore faut-il être proches physiquement.
Sinon, en attendant, on peut déléguer, engager des gens et les rémunérer pour leur aide et leur contribution au bien-être de la famille. Gérer la maison comme une entreprise.
L’important c’est juste de laisser chacun faire ce qu’il sait faire de mieux et ce qui le fait vibrer.
Tout cela permet aux personnes à la tête de la famille d’être disponibles, physiquement et émotionnellement pour leurs proches.
On naît en sachant exactement ce qu’on ressent, ce qu’on veut et ce dont on a besoin et en le criant haut et fort.
On apprend, suite à une réponse non favorable de notre environnement et à un conditionnement, à ne plus s’écouter.
Dans tous les cas, enfants comme adultes, l’objectif est de ralentir, sortir du mode survie, sortir de l’état « combattre-fuir-figer » et passer en mode « connexion-amour-création »